Trashement vôtre…

Interview passionnante de personnes attirantes, charmantes, qui se cachent derrière des salopes assumées et adorablement trash. Des femmes envoutantes qui font tout sauf n’importe quoi, qui s’inscrivent dans une certaine démarche et pour qui la notion d’amour et de lâcher prise est toujours présente. Délectez-vous des incroyables et authentiques témoignages que vous ont réservés les deux plus célèbres libertines de France…

Glory Zavatrash, Adeline Lafouine… Le décor est planté ! Et pourtant… derrière leurs façades, ou leur cul c’est selon les circonstances, se cachent deux femmes libres et libérées, des épouses attentionnées et amoureuses, des mamans plus féroces que des lionnes quant il s’agit de défendre leur progéniture. Dans une société cul pincé où la différence est si mal vue, où sortir du rang est sacrilège, il est des personnes rares, sublimes, avant-gardistes, qui osent tout au nom de ce que tant de nos aïeux ont si âprement défendu… la liberté.

Il y a fort à parier que vous ne sortirez pas indemne de cette interview croisée… et nous ne parlons pas de l’état de votre entre-jambe les coquins 😊 Plongez avec délice, comme nous-même l’avons fait durant ces rencontres, dans un monde non pas parallèle, mais aussi fou que transcendant. Et rendez-vous en fin d’article pour découvrir deux messages vidéos que vous ont tout spécialement adressés ces deux magnifiques salopes…

Lafouine, franchement ça sort d’où un pseudo comme ça ? Et y a t’il un Mister Fouine ?

C’est assez marrant comme histoire. J’ai connu mon mari il y a 25 ans. C’est mon premier amour et dès qu’on s’est mis ensemble, il m’a dit qu’il aimait bien les rencontres coquines. Il m’a dévergondé tout de suite ! C’était en 1998, on découvrait tout juste internet. On s’est ouvert un premier compte avec une adresse mail anonymisée pour trouver nos premiers contacts. On était devant l’ordinateur et on réfléchissait à un nom : couple coquin, M. Mme Smith, couple coquin suisse… On avait à l’époque 2 chats qui s’appelaient Louis et Lafouine. Lafouine est passé dans la chambre, on l’a regardé et on s’est dit : «On peut prendre Lafouine ! ». Et ça a débuté comme ça.

Cela fait 25 ans que je suis avec mon mari et on ne se quitte pas. Il est toujours présent, même dans mes folies, j’en ai envie et j’en ai besoin. C’est une de mes conditions !

C’est le tour de chauffe, on commence par du glamour…

Lafouine hardeuse ça donne quoi ?

C’est une femme tout à fait banale, mais avant tout une libertine qui s’est bien amusée dans sa vie, qui a mené pendant très longtemps une double vie. Je travaillais au Parlement Suisse (NDLR : L’équivalent de L’Elysée, rien que ça !) et je faisais en même temps mes vidéos amateurs… et je me suis fait griller ! J’ai eu des gros problèmes et j’ai dû faire un choix. Je me suis dit : « Soit je reste une femme bien sage, dans l’ombre et je continue ma carrière au sein de la Confédération helvétique, ou je m’amuse, n’en fais qu’à ma tête et fais le choix de revivre. Après une courte réflexion j’ai pensé : «Merde, la vie est trop courte, j’ai envie de m’amuser ! ». J’ai donc quitté la Suisse il y a 3 ans pour m’installer en France et retrouver ma liberté.

Parle nous de Glory la maman…

Je cloisonne énormément ma vie privée et libertine pour protéger mes enfants qui ont 7 et 8 ans. Ils ne me connaissent pas sous mon pseudo « Glory ». A la maison, c’est toujours maman ! On n’est cependant pas à l’abri de tout et des fois en faisant mes courses, on me reconnaît. Toutefois les gens sont respectueux et sympas quand ils voient que je suis avec mes enfants. Ils ne s’approchent pas ou ils vont être très discrets et me susurrer un mot doux à l’oreille.

On me demande régulièrement si je n’ai pas peur vis-à-vis de mes et nos enfants. Mais en fait nous sommes assez ouverts, sans tabous, et lorsque les enfants nous posent des questions sur un sujet ou un autre, j’essaye de répondre du mieux que je peux en tant que maman. De ce fait, cela ne me fait pas peur plus que cela car nous sommes dans une démarche d’explications et de pédagogie.

Voilà, tour de chauffe fini…

… et la hardeuse ?

Le clown a construit et fait évoluer Glory. Je l’explique dans mon livre. A l’époque je n’avais pas du tout confiance en moi, j’étais très naïve, avais peur de tout et n’étais pas du tout à l’aise dans mon corps. Grâce à Zav qui m’a fait découvrir le monde du libertinage, c’est devenu un jeu très pervers car j’ai commencé à pousser vraiment mes limites et à aller très très loin. Plus il me lançait de défis, plus j’avais envie de les relever et de faire pire. Je n’ai aucune limite mis à part la violence. Je suis assez soumise à Zavatta donc au début je vais dire « non non je ne vais pas le faire, va te faire voir ! » et au final je vais toujours lui montrer que j’y vais à fond.

Quand elle vous dit qu’elle y va a fond…

Tu as eu des débuts amateurs insouciants… puis vinrent les problèmes…

Quand je travaillais au Palais Fédéral et que je me suis fait griller c’était très dur. J’ai complètement sous-estimé l’impact d’internet et des réseaux sociaux, dont c’était le début. Comme je pensais que je faisais cela pour le plaisir, pour rigoler avant tout, que je ne le monétisais jamais, que c’était ma vie privée, il n’y avait pas de soucis. C’était une grosse erreur et ça m’a couté très très cher. Aujourd’hui j’ai fait le choix de le vivre ouvertement. Je n’ai eu que des bonnes expériences, des retours positifs de gens bienveillants et sympathiques et jamais de soucis ou de mauvais contacts.

Tu m’étonnes que ça donne envie d’être bienveillant…

On a habité en Ardèche pendant 5 ans et c’est là où on s’est lâché complètement parce qu’on était loin de notre famille et de notre environnement. Parfois pousser ses limites, c’est comme quand tu voles dans un magasin, au début tu voles un petit truc puis tu te sens de plus en plus à l’aise et tu fais de moins en moins attention. Plus j’étais à l’aise, plus je faisais n’importe quoi, moins je me cachais. On a eu fait ça avec des flics par exemple qui avaient leur matricule sur eux, qui étaient en service à ce moment-là. Moi, je filmais tout et les flics m’ont demandé de couper la caméra, ce que j’ai refusé de faire. Je les ai invité à nous rejoindre et ils ont accepté mais ce que je n’avais pas prévu ce qu’ensuite leurs femmes me chercheraient ! On a fait cela aussi sur des aires d’autoroute en faisant attention de ne pas filmer les enseignes, les marques. Mais certains étaient en service aussi et ne se sont pas privés. Ils sont venus participer de leur plein gré mais ont eu des soucis par la suite, se sont fait virer etc. On a eu des procès et c’est devenu un peu trop compliqué. J’ai eu des menaces de mort, j’ai été suivie.

Quand j’allais faire mes courses, je ne pouvais plus sortir de chez moi sans que l’on me filme à mon insu. C’était entre 2010 et 2011, l’époque où les smartphones venaient de sortir. Ils me filmaient et me mettaient en ligne. Je ne supportais pas cela et on a décidé de tout arrêter car ça allait trop loin. On venait taper à ma porte, on allait sonner chez les voisins en demandant si « la pute » était là… Ca empiétait trop sur notre vie privée. Zav, très impulsif, a tout arrêté, même le site internet qui fonctionnait bien. Il ne voulait plus en entendre parler et souhaitait se faire oublier quelques temps. Pendant 7 ans, on n’a plus entendu parler de nous. On a eu nos enfants mais Zav continuait à regarder sur le net. On s’est aperçu que des forums parlaient de nous et que les gens se posaient des questions du type : « Est-ce que Glory est morte ? Sont-ils en prison ? Ont-ils des problèmes ? … » Pas mal de rumeurs circulaient et nous ont blessé. On a du faire du nettoyage sur les sites pornos comme YouPorn. On s’était fait voler toutes nos vidéos…


Nous étions retournés à Lyon et j’avais repris un poste d’assistante commerciale. Je vivais une vie très calme. Une vraie pause libertine ! Zav n’arrivait pas à faire le ménage sur le net, nous étions toujours autant présents. Je me souviens d’une expérience professionnelle à l’issue de laquelle j’ai démissionné pour un autre poste… Mon supérieur hiérarchique m’a dit : « Je suis triste que tu partes. J’ai jamais osé te le dire mais toute la boîte est au courant». Je lui ai répondu : « Au courant de quoi ? » car j’étais loin de tout ça. « Mais oui, tu sais, toutes tes petites vidéos sur le net ! C’est bien toi, Glory ? ». Je suis rentrée le soir à la maison et j’ai dit à Zav : « On a toutes les emmerdes, on n’a plus le site, on ne profite même plus et c’est les autres qui profitent sur notre dos, donc on va remonter le site internet, j’assume, on a des enfants mais c’est pas grave ! ». C’était en 2018. On a remis le site internet en route et on a recommencé à fréquenter le milieu libertin.

Est-ce que c’est l’amour du cul ou l’amour dans le cul ?

Je le fais surtout et vraiment parce que ça m’amuse, que ça me procure du plaisir, que je m’y épanouis. Mon mari doit parfois me freiner mais il me suit. Dans nos rencontres privées, c’est lui qui tient la caméra. Je fais de temps à autre des tournages pour des productions où il n’est pas présent mais dans l’ensemble on le fait toujours à 2, même si c’est pour mon plaisir à moi. Je ne ferai jamais quelque chose s’il n’est pas d’accord ou ne me suit pas.

Croque la vie… mais pas trop !

Il y a les deux mais en fait on vit nos aventures à travers notre amour. Ce sont notre amour, notre folie, notre fusion qui font que l’on s’éclate et que l’on se lâche comme cela.

 

Préfères-tu faire jouir des hommes ou jouir des hommes ?

J’aime bien les faire jouir. Je suis assez soumise dans ma vie sexuelle. J’ai le sentiment que je perds le contrôle et qu’ils projettent leur fantasme sur moi. Ça me procure du plaisir. J’aime bien être « salope à disposition ».

 

C’est moi qui ai le contrôle. C’est peut-être égoïste mais c’est une jouissance pour moi de les faire jouir. S’ils jouissent c’est qu’il y a une reconnaissance. S’ils ne jouissent pas, je vais être mauvaise et leur dire de dégager !

 

Jouis et dégage ! Y’en a un autre qui fait la queue…

Le sexe extrême, c’est un plaisir seulement physique ou c’est également mental ?

Les deux mais avant tout mental. Pour moi, c’est vraiment la perte de contrôle de la situation qui me fait grimper au plafond.

 

C’est uniquement mental !

 

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Hardeuse, la fesse cachée… te reste-il encore des fantasmes non réalisés ?

J’ai parfois l’impression que je fais encore plus que ce que je me représente dans mes fantasmes. Je suis une grosse tarée ! Donc oui, j’en ai que je n’ai pas encore réalisés, qui vont plutôt dans le hard et dans l’extrême. Mon mari, qui est plutôt réaliste, me freine quelquefois mais j’ai envie de les réaliser. J’ai par exemple pas mal de fantasmes dans le BDSM mais comme actuellement je suis plutôt dans le porno, ils sont en stand-by. C’est en plus très compliqué de trouver des personnes qui correspondent à mes envies, en qui je peux avoir confiance car j’aime aller très très loin.

C’est du BDSM de maternelle ça Adeline !

Je n’ai aucun fantasme. Je vis au jour le jour, je suis très spontanée. Une situation exceptionnelle ou extraordinaire peut déclencher une excitation, une envie et je vais le faire. Par exemple, je fais une rencontre imprévue et je peux me retrouver quelques minutes plus tard dans une ruelle au milieu des poubelles…

 

Est-ce que tu aimes seulement les gros cigares ou tu ne te refuses pas de petits abricots bien juteux de temps à autre ?

Je ne me refuse rien tant que ça me procure du plaisir.

 

J’aime bien les abricots aussi et j’en prends grand soin. Je suis très douce…

 

 

Le porno, est-ce que c’est un business « juteux » ?

Pour moi ce n’est pas un business, c’est juste un amusement très juteux ! Le business me met mal à l’aise et le jour où cela ne deviendra que ça, j’arrêterai.

Oui ça peut l’être si on se donne les moyens.

Visiblement Glory ne lésine pas sur les moyens…

Mym, Only Fans, ManyVids ça le fait ou pas ?

C’est une superbe alternative au business du porno « classique ». C’est devenu très à la mode. Il me semble que pratiquement toutes les femmes, pas forcément libertines, qui veulent arrondir leurs fins de mois en s’exhibant sur le net s’y mettent. C’est devenu pour ces femmes une véritable chasse aux abonnés, à l’aide de fausses promesses comme des rencontres avec les abonnés (qui ne se feront jamais), des faux plans Q (où le copain joue le rôle du plombier, de l’ambulancier, du livreur), des réductions improbables avec des abonnements à 1 euro, des vidéos gratuites à gogo ou des cadeaux. C’est très saoulant de voir tout ce cirque pour des personnes qui essayent de faire des choses de qualité. Pour ma part je ne fais pas de concours et mes abonnés ont compris que je ne triche pas avec mes contenus.

Je suis uniquement sur Mym. On a déjà deux sites internet et il y a énormément de boulot derrière : le montage vidéo, la préparation des plans, la préparation physique et mentale, les annonces, les recherches, la sélections des gars, toutes mes actions ou aventures spontanées… Nos sites nous suffisent largement mais on s’est mis sur Mym car tout le monde y est. Mais je vais être complètement honnête : « J’en ai rien à foutre de Mym ». Je ne réponds jamais aux messages. Les demandes du type « tu peux t’enfiler un gode dans le cul pour 30 € ? », c’est Non ! Je pourrais gagner dix fois plus avec Mym sauf que je me donne pas du tout les moyens d’entretenir cela.

La rencontre Glory/Adeline… à mettre dans les annales ?

Je ne l’ai vu qu’une fois et franchement c’était trop génial. Je l’adore ! Elle m’avait organisé avec son mari une rencontre absolument M-E-M-O-R-A-B-L-E. C’était très fort et j’ai pu me lâcher complètement.
A la fin j’ai éclaté en sanglots car la perte de contrôle absolue était l’un de mes plus grands fantasmes. Cela m’a énormément bouleversé, c’était tellement extraordinaire. Je me réjouis déjà de la revoir car je sais qu’on va s’amuser car elle est un peu fofolle dans le sexe libertin, comme moi d’ailleurs. On se ressemble. Je me réjouis beaucoup ! Glory est super sympa, elle ne se prend pas la tête et puis on a un parcours un peu commun.

La soirée avec Glory ? Je m’en délecte !

C’est la rencontre la plus extraordinaire et la plus attendue… sans être attendue. Je rêvais toujours en secret de la rencontrer. Quand je la voyais en vidéo à ses et mes débuts, je la trouvais vraiment hard mais je l’admirais. C’était un truc de malade ! Quand je l’ai rencontré au Cap d’Agde grâce à Brownsugar34, j’y croyais sans y croire, je me demandais si elle allait venir, si on pourrait l’intéresser. Elle de son côté, elle pensait juste venir pour boire un apéro. La rencontre a été complètement magique car on a discuté 20 minutes sur la terrasse et nous étions toutes les deux mal à l’aise. On a pleins de points en commun : nos bouquins, nos vies privées avec nos difficultés quelque peu similaires… Puis très vite, on s’est mise en action.

Elle m’a dit : «on suce ou on baise aussi ? ». Je lui ai répondu « On baise ! ». On s’est retrouvé dans un truc de fou à baiser en même temps. Au bout d’un moment, ça m’a saoulé et je suis partie. Elle s’est retrouvée toute seule et elle est allée plus loin que ses limites. Ca a été une rencontre vraiment formidable ! Adeline nous avait envoyé la vidéo dans laquelle elle témoigne de cette rencontre. Je l’ai regardé des dizaines de fois. Zavatta et moi avions des frissons partout et des larmes aux yeux. On s’est dit : «Waouh à ce point quand même ? Elle abuse ! ». Elle est superbe, entière, naturelle…

La Chrysa et toi, ça donne quoi ?

Ça va être marrant ! Ça va être de sacrées retrouvailles. La première fois que j’y suis allée, j’ai tourné le film « Xpérience » réalisé par Gornoss pour la Chrysalide. La dernière fois pour le lancement du film avec une grosse soirée dans le club. C’était la folie et extraordinaire mais peu après il y a eu mon scandale en Suisse qui m’a forcé à quitter le devant de la scène. Je n’ai plus eu l’occasion de retourner au club. Après ma pause forcée, j’ai retrouvé ma liberté mais il y a eu le Covid. Pour moi y retourner sera très spécial car ça va être très fort. Je me réjouis car j’y ai passé de supers moments la dernière fois et je sais que je vais encore bien m’amuser.

Une très belle expérience. Kevin m’a bluffé car il se donne à fond, il est humain et il se donne vraiment les moyens de faire des trucs grandioses. On a des points en commun comme la folie.

 

Tes ambitions pour cette soirée Gang Bang pour les 10 ans de la Chrysa ?

Je serai présente à la soirée Gang Bang le dimanche. J’ai dit à Kevin que je ne ferai pas de show parce que c’est le truc que je déteste le plus, car je suis plutôt réservée en dehors du sexe. Je veux juste venir m’amuser pour un petit Gang Bang !

Ce sera Free Style, je vais boire un coup, je vais danser. Je déteste faire des shows dans les clubs car les mecs veulent rentabiliser leur entrée, ils ne savent pas comment faire et sont chiants. Le problème avec moi c’est que lorsqu’ils me voient, dans leur tête, je suis la salope qui suce la terre entière dans les vidéos. Et c’est souvent qu’on me dit : « Oh, il y a Glory Zavatrash, ça va bouger ! ». Ben non, pas forcément. Si j’en ai envie oui mais si c’est pas le cas, je ferai rien du tout. Dans les clubs, il n’y a pas le côté adrénaline, le décor est déjà planté. J’aime y faire des rencontres exceptionnelles pour partager mais pas forcément du cul.

Si je partage autrement ou qu’il n’y a pas de déclic, que je ne bouge pas, il ne faut pas s’offenser, ce n’est pas parce que j’ai trouvé la soirée nulle. Nous serons sûrement présents à la soirée du samedi et du dimanche si notre timing familial le permet.

S’il manque du monde, je ramène mon fan club !

Si tu nous introduisais ta bio…

Mon livre s’appelle «Fais-le bien, et laisse dire». Je travaillais au Palais Fédéral en faisant mes vidéos amateurs à côté. Un journaliste a découvert tout cela. Il a écrit un article sur moi dans son journal et je suis restée pendant 5 jours à la une des médias. C’était vraiment un gros scandale avec pour titre « la secrétaire porno du Palais Fédéral ». J’ai perdu mon boulot, il y a eu de grosses histoires. Mon fils allait encore à l’école et je me suis battue comme une lionne pour le protéger, pour faire en sorte qu’il ne remarque rien. Par exemple, pendant six mois j’ai fait semblant d’aller travailler alors que je n’avais plus de boulot. Je me levais le matin, je me préparais, je quittais la maison quand il allait à l’école et après je revenais. Je ne lui ai jamais rien dit. Je lui évitais tous les médias et je faisais n’importe quoi pour qu’il ne voit rien. Il y a même eu des journalistes qui sont venus sonner à ma porte pour avoir mon interview. Je n’ai jamais donné mon opinion car je voulais qu’on m’oublie et que l’on ne parle plus de ça pour protéger ma famille. En même temps j’avais très envie de raconter ma version des faits parce que dans les médias je me suis fait traiter de « grosse salope », de « mère indigne » ; il y a eu des propos très blessants à mon égard.

Pendant 5 ans, je me suis retirée et j’ai dû changer de nom de famille pour retrouver un travail. Lorsque l’on tapait mon nom sur internet, tout revenait. J’ai pu retrouver un bon poste. Et il y a 3 ans j’ai eu envie de raconter la vraie histoire car ça m’a bouffé de l’intérieur, je me suis dit que la vie était trop courte et qu’il fallait que je change quelque chose. J’ai donc quitté la Suisse pour sortir mon livre. Mon fils avait 20 ans à l’époque. C’est de nouveau apparu dans la presse suisse donc j’ai été obligée de tout lui dire. Il m’a confirmé que lorsque l’histoire avait éclaté, j’avais tellement bien joué mon rôle qu’il n’avait rien su. Il a heureusement très bien pris tout ça et cela nous a même rapproché. J’ai pu enfin retrouver ma liberté !

 

Cela fait plus de 10 ans que je veux écrire mes expériences, mon vécu, aussi bien de ma vie privée que de mon libertinage. A force d’enchaîner les aventures, on peut y découvrir comment je perçois ma vie de femme, de maman et ma vie de salope.

 

https://www.adelinelafouine.com/product-category/livre/

NDLR : Cliquez sur les images précédentes pour vous délecter de ces incroyables histoires et retrouvez ces deux femmes hors du commun sur leurs sites respectifs (AdelineLaFouine, Zavatrash et Zavatrash interdit aux âmes sensibles et vierges effarouchées…).

Le mot de la « faim » ?

Ça me fait penser au film « les Bronzés font du ski » avec Jean-Claude Dusse qui veut toujours « conclure » ! Donc pour conclure, il faut s’amuser dans la vie car elle est trop courte. On ne sait pas pour combien de temps on est encore là, en pleine forme alors tant que l’on peut, faisons des connaissances, ayons des expériences avec des gens et profitons ! Profitez sans vous poser de questions, sans vous retourner et sans regret. Ne rêve pas ta vie, vis tes rêves …

La vie est un jeu. Vivez pleinement vos expériences car on n’a qu’une vie. Allez-y à fond ! Lâchez-vous, lâchez prise surtout, tout en écoutant votre cœur !

 

Un cadeau de ces Dames pour toi public…

Quand la réalité dépasse la fiction…

Et vous… Oserez-vous en être ???
Ok les gars ? Ca va dépoter !