Breaking news : La Saint Valentin est une fête libertine !

Loin du cliché romantique, mielleux et commercial qu’on lui connait, la Saint Valentin possède une face cachée, réelle et historique, bien plus lubrique et libertine ! Fantasme ? Fake News ? Que nenni… Nous vous proposons un voyage dans le temps, aux origines romaines de cette fête qui était tout sauf « Rome antique » !

C’est à peine croyable mais c’est pourtant une réalité historique avérée… la Saint Valentin va chercher ses origines à l’époque Romaine, et plus exactement au début de l’ère Chrétienne. Cette fameuse époque Romaine… terre de fantasmes, de luxure et d’orgies.

A l’origine étaient les Lupercales…

Les lupercales étaient une fête païenne romaine célébrée le 15 Février en l’honneur du Dieu Lupercus (Pan chez les Grecs) la fameuse créature mi-homme mi-bouc, protectrice des troupeaux contre les loups et symbole de la fécondité (tiens tiens vous m’en direz tant…).

Durant cette fête, placée sous le signe de l’amour, de la reproduction et de la sexualité, on festoyait tout particulièrement. Le point d’orgue étant la course des Luperques. Durant celle-ci, des prêtres couraient à moitié nus dans les rues de la ville fouettant les passants et surtout les femmes avec des lanières en peau de bouc. La peau de bouc était alors réputée pour faciliter les accouchements et était gage de fertilité.

Les célébrations s’achevaient par un énorme banquet durant lequel les jeunes hommes tiraient au sort leur compagne pour la soirée. On vous laisse imaginer la suite…

Comme quoi, n’en déplaise à Astérix, les romains n’étaient pas si fous que ça !

Donnez moi une peau de bouc, vite !

Le fameux Saint Valentin

Tout cela est très intéressant, voir excitant, mais qui était donc ce Saint Valentin et a-t-il seulement existé ? Eh bien oui ! Mais la trame historique de ce Saint est un tout petit peu moins glamour que les Lupercales…

Valentin de Terni était un prêtre chrétien connu comme guérisseur qui vivait au 3e siècle. A cette époque Rome menait des campagnes militaires féroces et impopulaires. Afin de faciliter l’enrôlement de légionnaires, l’empereur interdit le mariage afin de couper d’éventuels liens affectifs entre les soldats et leurs familles. Mais Valentin célébra des mariages en secret. Bien entendu, il fut arrêté, torturé (certains pensent d’ailleurs dans le donjon de la Chrysa) puis condamné à mort.

La légende raconte d’ailleurs que Valentin usa de ses dons pour redonner la vue à la fille de son geôlier dont il n’était pas insensible au charme… Et pour couronner le tout, le prêtre lui aurait fait passer une lettre d’adieu signé «Ton Valentin ».

Ca sent la bonne grosse ambiance de mariage…

Le voile pudique de l’Eglise Chrétienne

Évidemment, l’Eglise ne voyait pas forcément d’un bon œil ces célébrations libertines (pas sûr que cela soit mieux toléré de nos jours d’ailleurs…) et un certain Gélase, pape de son état, décida en 494 d’instaurer une fête de la purification se tenant le 2 Février durant laquelle les romains défilaient avec des flambeaux et des chandelles (oui oui, vous l’aurez compris, c’est ainsi que naquit non pas le divine enfant mais la fête de la chandeleur !).

Fort heureusement les romains ne délaissèrent pas leur sévère penchant pour la luxure et continuèrent de fêter les Lupercales. Gélase décida donc de célébrer la veille de cette fameuse fête païenne un saint afin de, comme qui dirait, détourner l’attention. Je vous le donne en mille Emile… ce fut ce bienfaiteur de Valentin !

Et, tenez-vous bien, en 1496 le fameux Valentin de Terni fut désigné par le pape Rodrigo Borgia (juste lui !) comme « patron des amoureux ». De là sont nés petit à petit des mœurs moins portés sur la gaudriole et un peu plus sur le côté romantique, envoi de missives d’amour et autres joyeusetés de ce genre. Eh bien voilà chers amis, la boucle est bouclée me direz-vous ? Pas encore tout à fait…

La récupération commerciale

Le dernier acte de cette séquence historique prend fin aux Etats-Unis qui va récupérer cette tradition et en faire une magnifique opportunité de business (car le Black Friday n’avait pas encore été inventé voyez-vous…) qui ne s’est jamais démentie depuis !

Ce voyage à travers le temps, pour le moins surprenant, nous démontre une fois de plus l’importance du sexe et du business dans notre civilisation… Étonnant non ? Mais venons-en désormais à quelque chose de beaucoup plus fun…

Rendez-moi les Lupercales !!!

Saint Valentin post pandémie

Il n’aura échappé à personne que nous commençons à sortir d’une période bien merdico merdique qui n’a pas été des plus propices aux bonnes grosses fiestas libertines et aux rencontres insouciantes d’un soir, voire d’une après-midi ou d’un after work. Alors oui le libertinage est une philosophie qui ne se conjugue pas systématiquement au pluriel car il est avant tout ouverture d’esprit, découvertes, échanges, autant d’expériences qui peuvent être cultivées au sein du couple.

Certes… certes… mais bon… On ne va quand même pas cracher sur une bonne tawa libertine bien chaude ! Et maintenant que vos lieux préférés ont rouvert, il va être enfin temps, Pass Vaccinal en poche, de reprendre le chemin de la Chrysa et de ses célèbres soirées !!!

Rendez-vous donc lors de la soirée spéciale que la Team Chrysa, qui trépigne depuis déjà bien trop longtemps de vous retrouver, vous a réservée Samedi 19… Ce sera l’occasion de belles retrouvailles, bien festives, fun et jouissives.

On a du retard à rattraper les gars alors… Feu !!!