Du bien être au libertinage…
…il n’y a qu’un pas que nous avons allégrement franchi pour rencontrer Judith, coach bien être et libertine. Attention, la lecture de cet article risque fort de vous faire sortir de votre zone de confort et entrouvrir des facettes insoupçonnées de votre être…
Qu’est-ce qu’un coach bien être ?
Je m’appelle Judith, j’ai 36 ans, je suis mariée et maman. Un coach bien être est une personne qui va accompagner une autre personne dans une période de sa vie qui est un petit peu bancale et qui se caractérise par des doutes, des questions, des angoisses etc.
Mon rôle est d’apprendre à la personne à déblayer les questions et à l’accompagner vers un ou plusieurs objectifs. Pour ce faire il va y avoir du développement personnel avec de la théorie et des exercices pratiques que je vais proposer, des outils.
Je vais aussi accompagner les personnes avec toutes les techniques qui ont rapport avec la gestion du stress (réflexologie plantaire, soins énergétiques et de temps en temps de l’hypnose même si c’est plus rare).
Finalement ton activité consiste à accompagner les gens vers eux-mêmes…
C’est ça. L’image que j’ai est une personne qui se trouve à un croisement de son chemin de vie et qui ne sait pas quelle direction prendre. Je ne suis pas là pour lui indiquer quelle direction prendre mais pour l’aider à faire ses propres choix, en plein accord avec elle-même.
Quelle est ta typologie de clientèle ?
Au tout début j’avais tout type de clientèle mais il est vrai que désormais, j’accompagne principalement les femmes de 25 à 60 ans. Pourquoi les femmes ? Parce qu’il y a souvent ce côté multi casquettes/multi tâches et les femmes peuvent alors perdre pied et avoir besoin d’être accompagnées.
Au final tu t’occupes des femmes « cent » professions !
Exactement. J’ai parmi ma clientèle beaucoup de mamans, de femmes qui sont en recherche de reconversion sans oser se lancer. Ou bien encore des femmes qui ont des douleurs sans en comprendre l’origine. En allant fouiller on comprend qu’il y a des douleurs passées qui sont là et qui se réveillent.
Je constate également que les femmes sont plus impliquées dans ce que je peux leur proposer. Les femmes n’ont pas peur de se livrer.
De toutes les façons une personne qui pousse la porte de ton cabinet est une personne qui a accepté d’avoir un axe de progression…
Parfois des personnes entrent dans mon cabinet et se disent « je vais faire une séance et tout ira bien » mais je vais souvent plus loin qu’une simple séance de réflexologie plantaire et je vais écouter les m-o-t-s qui vont m’aider à traduire les m-a-u-x du corps. Et il arrive parfois que des personnes se referment car elles sont confrontées à des douleurs qu’elles ne sont pas encore prêtes à assumer.
L’idée est donc d’amener les gens à parcourir un chemin, charge à elles de parcourir ce chemin ou pas…
C’est cela. Je débroussaille le chemin, j’enlève les obstacles, je montre la voie. Mais ensuite c’est un choix personnel d’aller de l’avant ou de faire machine arrière auquel cas je ne peux alors plus rien. Mais j’aurai au moins montré une voie possible.
Quelle est ta palette d’actions et de techniques pour réaliser cet accompagnement ?
Il y a tout d’abord la réflexologie plantaire. Cela va m’aider à percevoir s’il y a des tensions ou des blocages. En fonction de l’organe touché, cela va me relier à une émotion. Je vais alors parler et accompagner le patient. Ensuite il y a des séances énergétiques où je vais aller aider la personne à débloquer tous les nœuds invisibles que l’on peut avoir (pourquoi nous sommes addicts à quelque chose, pourquoi nous avons une phobie, pourquoi on a un stress permanent etc). On va donc travailler un peu plus en profondeur, dans les mémoires du corps. Il y a ensuite l’hypnose pour être en lien avec l’inconscient afin de faire remonter vers le conscient des pensées enfouies.
Il y a également des outils de développement personnel comme l’écriture afin de se débarrasser de leur fardeau, la reconnexion à la nature, de la lecture et parfois même des séances de méditation. Un autre outil est ce que j’appelle « les petits bonhommes allumettes » pour couper des liens toxiques avec une personne ou une situation. Ce sont des objectifs que je donne en fonction de la personne et de ce que je perçois.
Finalement, indépendamment des objectifs de tes patients, ton objectif est de les reconnecter à eux même…
Oui pour qu’ils apprennent à s’écouter, à écouter leur intuition et à avoir conscience de leur corps, parce que le corps parle énormément. C’est un des axes de la réflexologie plantaire. Les douleurs dans les pieds ne sont pas anodines…
Tu incites donc les gens à lâcher prise et à s’axer sur leurs ressentis…
Exactement et à faire d’eux une priorité avant tout.
Débarrassé de ses craintes et préjugés, le lien est finalement tout trouvé avec le monde du libertinage.
Oui car pour moi une fois que l’on apprend à se connaître, même si cela peut faire peur de se retrouver seul face à soi-même, ses envies et ses idées, cela devient plus facile et permet de retrouver une certaine confiance et d’apprendre vraiment à connaître son corps.
Ce qui se traduit dans le domaine du libertinage, à connaître ses plaisirs et à les laisser s’exprimer, ce qui là aussi est une autre étape.
Pour une femme, une fois qu’on est en accord avec son cœur, avec ses valeurs et avec ses émotions, le plaisir est décuplé. Je l’ai découvert comme cela…
Car tu es toi-même libertine…
Oui depuis 5 ans.
C’est une démarche de couple ou personnelle ?
C’est un chemin personnel parallèle à mon activité ainsi qu’un choix de couple. On a découvert le libertinage tous les deux en même temps parce qu’on en parlait. Cet univers nous a plu. Hormis les fêtes, l’ambiance, on apprécie les valeurs des personnes qui évoluent dans ce milieu. Le fait de ne pas se sentir jugé quand on est une personne complexée, qui ne se sent pas bien c’est déjà énorme. Quand on travaille sur soi, c’est encore une autre dimension.
Le lien parait évident entre ce que tu essayes de transmettre aux gens et le libertinage…
Oui, cela m’aide et cela m’a aidé car j’ai été libertine avant d’être thérapeute. A force de travailler sur moi, cela m’a permis de me découvrir et de ne pas avoir honte de m’exposer et d’aimer regarder et d’aimer des pratiques que l’on trouve dans le libertinage. J’apprécie l’instant présent et c’est juste magique. Au tout début oui je me jugeais. Surtout les deux premières années. Je me dévalorisais, je me comparais, ce n’était pas top mais au fur et à mesure de mes formations et de mon travail sur moi, cela a été une libération. Je suis encore plus libérée maintenant qu’il y a ne serait-ce que deux ans.
Donc ton parcours professionnel t’aide dans ta propre expérience du libertinage
Oui parce que j’ai cette capacité de ressentir des choses sur ce plan là. Et j’ai des personnes qui vont me parler de leur couple et de leur sexualité car elles savent que je ne vais pas les juger. Peut être sentent elles que je suis libéré sur ces questions ? En tout cas je ne suis pas du tout choquée d’avoir une cliente qui est en couple lesbien et qui va me raconter sa vie avec sa conjointe ou des couples gays. Les gens sentent que « je ne suis pas obtue à me dire mon Dieu le cul c’est pas bien ».
Quels conseils donnerais tu à des personnes qui sont attirées par le libertinage sans oser se lancer ?
En tant que couple je conseillerai de parler, d’expliquer ses fantasmes, de partager ses envies et pourquoi pas de tester ensemble. Et puis surtout d’enlever ce jugement que l’on peut avoir sur nous même quand on s’expose aux autres. Je connais par exemple des femmes qui n’osaient pas se montrer alors qu’elles étaient très belles, aussi bien physiquement qu’intérieurement mais elles se méjugeaient… Il faut apprendre à lâcher prise quitte à gérer le stress par un exercice de respiration. Juste 5 ou 10 minutes avant de pousser la porte et de partir à la découverte. Et il y a de fortes chances qu’une fois la porte entrouverte, celle-ci ne se refermera jamais. Il faut tester pour savoir… Il faut savoir sortir de notre zone de confort et oser faire le premier pas. Ce fameux premier pas qui peut tout changer. Et si ça ne plait pas ce n’est pas grave. Si ce n’est pas bon pour eux c’est ok ! Et s’ils se régalent et bien qu’ils profitent à 100% ! La vie est trop précieuse et rapide parfois pour se prendre la tête sur ce genre de choses. Qu’ils écoutent leur corps, le corps parle !
Dernière question pratico pratique : est-ce que tes honoraires sont pris en charge par les mutuelles ?
Cela dépend des mutuelles. Il faut demander. Certaines prennent 3 ou 4 séances par an mais c’est vraiment variable… Mais je suis compréhensive sur ce genre de problématiques et faire des facilités !
Pour en savoir plus sur Judith et son accompagnement, rendez-vous sur son site internet : https://www.coachprobienetre.fr/