50 nuances de Claire. EP3 Il faut d’abord désobéir

EP3 : Il faut d’abord désobéir

Résumé EP1 et EP2 : Dans les épisodes précédents de 50 nuances de Claire, vous avez fait la connaissance de Claire et Nicolas. Un couple amoureux bien sous tout rapport. Claire, lassé d’une sexualité « normale » à révélé à Nicolas son passif de soumise ainsi que ses vœux de devenir maîtresse. Afin de le mettre en confiance elle lui a offert une soirée torride avec une de ses anciennes amies et soumises Léna. Aujourd’hui nous retrouvons Nicolas pour sa cérémonie d’intronisation. Il ne devra pas flancher.

23h30 début de la cérémonie :

Dans l’immense sous sol du château dans lequel nous avons été invités, enfin invités, disons dans lequel Claire a fortement souhaité que je me rende, face à moi et au bout d’un long couloir éclairé de candélabres massifs, une porte magistrale…

Sur laquelle trône en lettre capitale ;  Legibus idcirco omnes servimus ut liberi esse possimus*
*Nous suivons tous des lois parce que nous avons l’intention d’être libres.

Belle entrée en matière et phrase criante de vérité lorsqu’on sait ce qui se cache derrière cette porte.

De par le passé je n’avais jamais eu accès aux soirées du sous sol.

Aujourd’hui c’est mon initiation en tant que maître absolu. Je sais que je ne vais pas devoir flancher. Je sais qu’il sera là, lui le tout puissant. Alexander.

Le maître de Claire, dont elle n’a eu de cesse de me parler depuis qu’elle a ouvert la boîte de Pandore.

23h45 : Les portes s’ouvrent… que le spectacle commence :

Une sublime naïade entièrement nue et également masquée à la Vénitienne me remet une enveloppe.

La pièce qui est bien plus qu’une pièce en réalité, ce sont les caves du château, silencieuse bien qu’extrêmement peuplée.

Derrière elle, comme pour ouvrir un rideau sur la cérémonie, deux grandes créatures mi-homme mi-dieu, mi-femme ou mi-déesse, agitent avec brio des éventails d’airain et de flammes.
J’ouvre l’enveloppe sans rien dire.

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Une créature mi-homme mi-dieu, mi-femme ou mi-déesse, agite avec brio des éventails d’airain et de flammes.


1/ 3 – A tout ce que tu vois, donne un nom :

« Ne réfléchis pas, ne pose pas de question, juste agis. Voilà c’est parfait, lève la tête, fier, domine la situation. Regarde à droite, puis à gauche, jamais plus qu’un léger sourire de contentement, un hochement de tête complice. Comme si tu savais, tu connaissais, tous et toutes t’appartenaient. Maintenant tu vas ouvrir la bouche et tu vas décrire ce que tu vois, en ménageant le suspense. »

Et prenant ma voix la plus grave ainsi que la plus posée voilà comment je décris à tous ce que j’avais sous les yeux :

– Le cœur de l’espace en face de moi est entièrement plongé dans le noir. Cependant si nous tendons tous et toutes un peu l’oreille nous pouvons entendre assez distinctement des cliquetis de chaines ainsi que des souffles d’impatience, des mouvements de corps. Ceci indique sans peine que l’espace privé de lumière n’est cependant pas dénué de vie.

A jardin pour parler en des termes propres au spectacle de ce soir (jardin étant le coté droit de la scène), à jardin donc 50 hommes et femmes, sont alignés en respectant l’alternance des sexes. Sexes qui par ailleurs sont apparents, les personnes sus-cités ne portant comme vêtement qu’une lourde cape rouge de velours leur couvrant les épaules.

Ils portent également des masques vénitiens, et ont tous le visage tourné vers le bas, car ils/vous ne devez rien voir jusqu’à ce que je le décide.

A cour, à gauche donc, la scène est reproduite à l’identique.

Vous êtes les Ojos, les yeux de cette nuit profane. 100, 100 petits chanceux qui auront le privilège d’assister à une cérémonie secrète et intense. Il ne faudra pas quitter les lieux sous aucun prétexte, il vous sera également formellement interdit de bouger, mais encore, de vous toucher les uns les autres. Ce sera difficile croyez moi. Cependant, j’ai confiance en vous.

Face à moi la sublime naïade de tout à l’heure dont je devine à son collier qu’elle se prénomme, ou qu’on l’a prénommée Succube, porte une cane à poignée et pointe d’argent. La pointe représente le sexe d’un homme, la poignée le bouton d’une femme. Elle me tend la cane.

Je tape une fois.

Les Ojos lèvent le regard dans un chœur parfait, un murmure de plume. Rien ne bouge plus qu’un léger sourire à ma face.

J’avance.

Au fond dans la chaire Alexander trône et me scrute, il semble tenir un verre de brandy dans une main, et une cravache dans l’autre.

A sa droite et à sa gauche, une petite formation féminine d’orchestre de musique de chambre joue entièrement nue, le Stabat Matter Dolorosa…

J’avance, je fais le tour de l’espace jusqu’à arriver au point de départ.

Je tape la cane une seconde fois.

Lumière sur l’espace central.

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La sublime naïade

2 – Toute faiblesse bien qu’humaine, ne sera pas tolérée.

A la découverte du cirque les OJOS retinrent leur souffle à l’unisson. Puis les poitrines se dégonflèrent une à une, laissant, passée la surprise, place à l’observation et à l’apprentissage.

Trois femmes étaient éclairées par des douches de lumières d’une froideur glaciale. Ambiance réfrigérateur. Bleue très clair, et qui mettait leur peaux diaphanes en valeur à la perfection.

La première était positionnée sur un banc de correction en cuir rouge. Elle portait également la lourde cape des « OJOS »mais la sienne, relevée jusqu’au hanches offrait pleine vue sur son cul qu’elle avait de fort harmonieux.

Debout près de son visage, un HOMBRE DE COLA (un homme de queue, c’est ainsi que se faisaient appeler les sbires d’Alexander, ceux qui le suivent), la main gantée de noir et délicatement posée sur l’épaule de la soumise, portait un long manteau ébène sous lequel il était nu. A ses pieds étaient déposés des accessoires de punition : une roulette, un fouet, et un paddle.

La femme d’une cinquantaine d’années se prénommait Lucie. Elle était rédactrice en chef dans un grand magasine féminin, et aimait à venir  «  déconnecter » comme elle se plaisait à le dire. Elle était connue pour ses frasques libertines, les rumeurs masochistes à son sujet étaient plus que fondées.

Je la punirai.

La seconde – il fallu que je retienne mon souffle lors de la découverte – la seconde  je la connaissais bien. Axelle mon ex-compagne. La femme la plus sage que j’ai aimée. En apparence visiblement. Axelle me plantait ses yeux d’un bleu acier droits dans les miens, défiant notre passé romantique en un quart de seconde.

Pour un peu je perdais pied.

  • Dans la pénombre tu viendras

Vois tu, tu sais que je t’attends

Dans la pénombre tu trouveras

Dévouée et inconnue,

Celle des jours heureux.

Dans ma pénombre où j’invite

Les audacieux  et Epicure,

Je fais le souhait profane et sacré

Que pourfendant ma chaire,

Du délice, la piqure brûle

Mes reins, et me dessine

Des souvenirs d’abeille.

Dans la pénombre où je t’appartiens

Je fais le souhait que de mon dos

Naissent de cire, les ailes

D’un Icare au féminin.

Sculptées de tes mains.

A ces mots Axelle ôte la cape qui s’échoue au sol dans un bruit sourd. Et c’est entièrement nue qu’elle s’allonge à plat ventre sur un autel de pierre brute.

De part et d’autre des cierges semblent brûler depuis l’éternité et la cire généreuse s’écoule grassement dans une marée de lave couleur albâtre.

Je la brulerai.

La troisième et dernière c’est Claire la mienne, ma déesse. Alexander qui est bien le seul à être complètement habillé ce soir, à sa main gantée de noir dans le creux des reins de ma belle. Il me regarde avec complicité et défi. Etrange mélange.

Claire n’est pas à son aise et je le sais. Je sens dans son corps les tensions qui sont celles d’une épreuve, un peu subie. Claire est attachée les mains au dessus de la tête les bras tendus, ses poignets sont liés par un lien de suédine à un esse de boucher lui même connecté à une lourde chaine qui vient s’ancrer dans la voûte de pierre de la chapelle. Ses yeux sont également bandés. Tout cela ne lui correspond nullement.

Claire déteste être privée d’un sens.

A ses deux chevilles sont attachés deux minuscules timbales où il a été gravé « Bois moi » sur l’une et « Encore » sur l’autre.

Je m’abreuverai.

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Axelle ôte la cape qui s’échoue au sol dans un bruit sourd

3 – AGIS, MONTRE, POSSÈDE :

Alors que l’orchestre joue plus profondément, et que les échassiers agitent leurs structures métalliques et enflammées, alors que Claire s’impatiente sans gémir et bout d’envie d’être sauvée, alors qu’Axelle sème bien plus que du trouble en moi, j’indique avec mes doigts le chiffre trois à l’Hombre de Cola.

Ce dernier me remet alors le paddle.

Je le tapote sur ma main en faisant le tour de Lucie toujours immobile sur son banc de correction. C’est à mon tour à présent de faire preuve d’imagination.

J’AGIS

M’approchant du visage de Lucie je saisis ses cheveux d’une main ferme et l’amène à se cambrer. Son visage prés du mien j’ôte avec mes dents le foulard qui masquait négligemment ses yeux, la pénètre d’un regard décidé et lui arrache un baiser, avant de la reposer sur le banc.

  • Lucie, ta réputation n’est plus à faire, et partout on sait, et partout on dit, presqu’on clame. Toi l’impudique, l’impie du verbe et du cul.

Que ne ferais tu pas pour, de la main de ton maître mériter une correction ?

Toi, Lucie, celle pour qui les bêtises sont une récréation voilà le châtiment que tu vas recevoir de ma main ce soir :

  • Pour avoir délibérément oublié l’anniversaire de ton maître : 5 coups. Est tu d’accord avec cela ?
  • Oui absolument, Sir Nicolas.
  • Pour avoir organisé dans le dos de ton maître une partie fine en présence de 5 autre maîtres, 25 coups. Tu valides ?
  • Certainement Sir Nicolas, et vous pouvez ajouter 5 coups parce que j’ai aimé cela.
  • Lucie, Lucie, Lucie, te comporter comme une jeune petite salope ignorante et vulgairement provocante ne te conduira nulle part avec moi.
  • Ah, bien Sir.

Et profitant d’une protase musicale sublime, je relève comme au ralenti la cape qui la couvrait de trop avant d’abattre fier et déterminé le premier coup de paddle. Le cuir marque immédiatement la peau diaphane de la rédactrice en chef. Comme un maestro je fesse la femme de lettres avec brio et voit sans aucune peine qu’elle apprécie.

D’un geste de tête complice à son possesseur je l’invite à venir prendre celle qui est sienne mais glisse un mot à son oreille afin qu’elle comprenne qu’on ne décide pas de comment on doit être punie.

Lucie déverse des décilitres de cyprine, qui s’échouent sur la pierre glacée dans un son de friture. Son maître baise, je châtie. Son maître pourfend, je punis… Lucie est aux abois et certains Ojos peinent à dissimuler les érections diverses. Le feu qui gagne les reins se fait presque immaîtrisable.

Lorsque Lucie les fesses bourgognes cuites au cuir , prête presque à jouir. A l’acmé de son plaisir. L’hombre de Cola se retire et moi avec laissant ainsi Lucie au bord du Styx des frustrations.

La mâchoire tombante elle nous regarde abasourdie.

  • Et oui Lucie, on ne choisit pas la manière dont un maître nous punit. Jamais.

Il est à présent difficile de donner une heure à l’instant, de savoir si nous sommes proches du matin ou encore au beau milieu de la nuit.

Les premières tensions se font sentir et mon cœur s’emballe plus qu’il ne devrait. Je ne veux pas punir Axelle. Je ne lui veux que du bien. La voir ainsi nue allongée, sur le ventre, dans cette position où je l’ai si souvent observée au réveil, me ramène tout droit dans les douces années de romance que l’on a partagées. Un bonheur pastel et paisible. Avant qu’elle ne me largue pour un secret, soit disant, irrévélable. 

Secret étendu là sous mes yeux.

Si seulement on pouvait se parler sans crainte, l’humanité ne s’en porterait que mieux.

JE MONTRE

  • Axelle est notre cobaye ce soir. Et parce qu’elle a été immensément créative, nous livrant tout à l’heure une prose délicieuse, j’aspire ainsi à exaucer ses vœux à cette petite sotte, cachotière !

Axelle est parcourue de frissons, et ses reins se creusent légèrement avant de revenir à leur posture normale.

  • Axelle veut des ailes de cire… et bien soit nous lui en fabriquerons.

La cire doit être la plus blanche et la plus pure possible. Les puristes dont je fais évidemment parti (sérieux Nico ? tu te surprends là non ? un puriste ? un maître absolu ? ma fois on ne se débrouille pas trop mal…) savent très bien que les cires basses températures ne valent rien.

Rien n’égale le cierge d’église, la cire vierge qui se fait presque huile divine au contact du feu sacré.

– Nous allons à présent jauger la sensibilité de notre cobaye.

D’abord à 30cm de distance de sa peau, nous voyons ainsi qu’Axelle est une initiée ou alors qu’elle est insensible du dos…

La réalité c’est que les Ojos ne voient pas ce que je distingue. Les mouvements imperceptibles de sa chair, les micros soupirs et micros ricanements.

Axelle est excitée de la situation et je le sais.

Axelle a toujours eu une sorte de fascination pour les bougies et tout ce qui s’y rapporte.

Je place à présent la bougie à 10 cm de sa peau et commence à lui dessiner le contour de deux immenses ailes qui naissent entre ses omoplates pour venir se terminer dans la chute de ses reins.

Axelle tressaille, elle gémit et son corps qui n’a que trop menti pendant des années se livre aujourd’hui dans toute sa vérité.

Son corps n’est que courbe, volutes, et à mesure que je descends vers ses fesses je sens en moi l’envie irrépressible et presque douloureuse de la posséder toute entière.

Je me place derrière elle pour contempler mon œuvre. Les ailes de cire se meuvent au rythme de ses soubresauts, un ange mon Axelle.

La bougie encore dans la main j’écarte ses cuisses avec vigueur, les faisant pendre de part et d’autre de l’autel. Je devine son excitation et dans un élan la ramène vers moi comme pour la prendre tout a fait.

Mais un soupir D’Alexander à peine audible me rappelle à ma mission, je dois me contrôler.

Je délaisse la douce et laisse s’écouler le reste de cire dans ses fesses et sur son sexe… Il n’en fallu pas plus pour faire jouir ma belle…

-Sourire de contentement, et regard de défi au maître des maîtres-

Maintenant place au final, ma Claire, ma rebelle. Celle qui a donné un tournant à une vie déjà bien remplie. Claire est sublime. On dirait la Venus de Botticelli enchainée. Je sais qu’elle est en souffrance et qu’elle fait cela pour moi. Plus nous avançons dans notre relation plus elle me parle de son souhait profond de n’être plus que Sœur du ClairObscur, cette maîtresse à laquelle elle apprécie tant de donner corps.

Ce soir c’est encore mon Aurore, ce sera peut être la dernière fois qui sait ? Il faut, pardonnez moi le terme… il faut en profiter.

Un frémissement chez les Ojos, et les hombres de cola. Alexander s’est levé, et descend marche après marche l’escalier de marbre qui le relie à mon Aurore. Son Aurore.

La nôtre.

  • Cher Sir Nicolas.

Je ne me serai jamais douté qu’un soir j’aurai eu à t’introniser. Moi qui t’ai connu tout juste petit maitre fesseur, te voilà aujourd’hui à passer Maître absolu.

Tu sais ce qu’implique l’exercice de la maîtrise ?

  • Oui Alexander, je le sais.
  • Tu sais également que tu as fait de l’effet à bien des Ojos ?
  • Oui , je le sens
  • C’est bien, l’intuition c’est le plus important. Aurore alors. La plus soumise des soumises, la plus douce des chattes, la plus affamées des chiennes. T’as t’elle racontée lorsque je l’ai offerte un soir à 25 jeunes puceaux nourris au porno depuis plus qu’un an ? ou encore cette fois ou je lui ai demandé de passer de poids lourds en poids lourds dans une aire d’autoroute et de me ramener en preuve la semence de chacun des routiers dans une fiole….

Elle aurait tout fait pour moi. Mais cela c’était avant le drame… celui de tomber amoureuse de toi…

– Elle est tienne a présent. Possède là, face à nous tous et tu seras nommé au rang qui lui importe tant.

Bluffe t’il ou est-il pleinement sérieux ? Je dois contenir la colère qui monte en moi, je suis dévasté par ce qui vient de m’être annoncé et dont j’ignorais tout.

La deuxième femme qui me ment à ce point, ou un coup de maître pour me berner…

Il va falloir la jouer finaud, punir Aurore tout en ne donnant pas au maître ce qu’il imagine que je vais lui donner…

JE POSSEDE

  • Détachez là ! Détachez là c’est ce que je veux.

Apres un instant de silence habité de doute Alexander actionne la poulie et défait les liens qui enserraient les poignets déjà bien bleuis de ma belle.

Je m’approche d’elle, tire ses cheveux vers l’arrière et murmure à son oreille :

«  Savoir si cela est vrai ou non m’importe peu, tu m’as embarqué ici, attend toi à devoir en payer le prix fort, tu ne peux pas décider de tout Aurore/Claire….

« Je t’aime »

Je maintiens fermement ses mains dans son dos et la place à genoux face à l’assemblée avant d’ôter le masque qui voilait son regard.

  • est ce qu’Aurore est coupable des choses dont Alexander a parlé ?

Silence dans l’assemblée.

  • Répondez, est ce que cette petite salope est coupable ?

Et de loin, de très loin les Ojos murmurent tour à tour un Oui fatidique.

  • Bien Aurore, tu mériterais que je te laisse ainsi et que je baise sous tes yeux Axelle et Lucie. Mais je n’en ferai rien.

Monte sur l’autel Aurore et offre toi aux 50 OJOS mâles.

Je veux que chacun puisse te prendre, que chacun te consomme tu entends ?

  • oui Maître
  • est ce que tu trouves cela juste ?
  • Oui maître…

Je vois imperceptible une larme couler le long de la joue de ma belle.

Mais tant pis, je la laisse ainsi.

La voilà humiliée, dans un manège terrible orchestré de ma main…

Qui suis je à présent ? Tout se brouille en moi à mesure que je vois les hommes se succéder dans toutes les bouches de mon aimée. Elle est prise, baisée, assaillie.

Danse animale pour chienne en demande de maître.

Je ne vois qu’elle, elle dans ce qui l’amène à sa perte, je vois sa souffrance se mêler à son plaisir pourtant.

  • STOP

A moi maintenant.

Claire a toujours les deux timbales à ses chevilles, elles sont pleines de ses fluides, excitation divine à laquelle nous devons Alexander et moi, trinquer.

Je libère Aurore de ses récipients avant d’en donner un au Maître des maîtres qui se plie ma demande.

  • A Aurore, disons nous en chœur avant de déverser le contenu dans nos gorges et de communier ensemble la salope partagée.
  • A toi maintenant Aurore, je veux que de ta bouche tu arraches ton baptême, toi ma soumise à présent, je veux que tu me suces jusqu’à la lie et que dans tes yeux tu reçoives le fruit de tes perversions.

Aurore me regarde avec un regard d’incompréhension, 50 hommes ce n’était pas assez ? IL faut qu’en plus  l’obliger à la faciale alors qu’elle déteste cela plus que tout…

  • L’amour rend aveugle Aurore …. Allez exécute le désir de ton nouveau maître.

Aurore s’y applique avec grâce et gravité, elle lèche avec délectation mon mât dressé pour elle, pour elles, pour eux.

De ses mains elle masse mes bourses pleines à craquer…

Elle le sait son supplice ne sera pas long, elle sait exactement comment venir à bout de moi.

Déjà les secousses de plaisir font se contracter mes abdominaux, quand au bord du jouir, alors que je m’apprête à inonder son visage de mon foutre sacré sous les yeux de l’Autre…

Claire dirige avec vigueur ma queue brûlante en direction d’Alexander, mon jet de sperme allant s’échouer sur le visage du Maître.

Elle se lève, laissant l’assemblée pantoise et avance, digne, jusqu’aux portes de l’entrée…

Elle titube mais ne flanche pas…

Et avant de sortir Claire/Aurore…. Claire se retourne vers l’assemblée

  • IL faut d’abord désobéir, c’est le premier devoir quand l’ordre est menaçant et ne s’explique pas…*

Et les portes se referment sur la plus rebelle des femmes… La mienne

Ma Claire.

Fin du 3ème épisode.

*Citation extraite D’Ariane et Barbe Bleue ou la délivrance inutile de Maurice Maëterlinck

Un récit de @Olga Ivanov – Natachaneurysm


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