Anabitch Fucking Doll

Qui n’a jamais entendu parler de Chucky la poupée tueuse ou entendu des légendes sur des poupées qui forçaient leur propriétaire à exterminer leur entourage ?
Nous avons au moins une fois frémi sur ces visages de plâtre qui s’animaient une fois la nuit tombée, et la lampe de chevet éteinte…

Anabitch Fucking Doll repose sur une erreur. Comme bien souvent, il s’agit d’une toute petite erreur qui causera beaucoup de dégâts…

Une histoire vraie si l’on en croit ce qui se passe à La Chrysalide depuis plusieurs années…

On raconte que dans un petit village du Var, vivait un couple sans âge, qui de mémoire d’habitants, avait toujours été là. Ce couple possédait une boutique de jouets. Ceux qui entraient dans l’officine étaient tout de suite charmés. Car beaucoup de tendresse se dégageait des multiples objets.

Le jour où Cécile décida d’entrer dans la boutique, fraîche comme la fleur du printemps, elle ne se doutait aucunement de ce qui allait se passer. Elle logeait dans une chambre de bonne dans un immeuble situé en face du magasin de jouets. Cécile était sublime. Cécile est ni trop grande, ni trop petite. Châtain clair avec de longs cheveux qui lui tombaient jusqu’aux reins. Une morphologie menue, alerte. Elle battait le pavé l’air naïf, laissant derrière elle hagards les badauds qui badaient, les femmes jalouses, et les jeunes garçons avertis devant tant de beauté.

Elle ne voyait rien de tout ça, trop occupée à vouloir réussir ses études de vétérinaire, et ayant reçue une éducation catholique stricte, elle, attendait, comme dans les contes, le prince charmant.

Jusqu’à ce soir là, aucune divagation d’ordre sexuel ne venait troubler ses réflexions. Elle était hors du temps, à l’heure du tout pour le cul, elle semblait venir d’un autre siècle, et esquivait toute sortie d’école, toute soirée, voulant se préserver de ce que ses parents appelaient : la dépravation.

C’est alors très naïvement et sans penser à mal qu’elle entra dans la boutique de jouets. Elle voulait une poupée pour lui tenir compagnie les soirs de doute, comme une sorte d’alter ego de cire, une jolie, mignonne avec les joues rouges et de longs cheveux, qu’elle pourrait coiffer à loisir, lorsqu’elle serait trop stressée.

Monsieur Louis, le propriétaire la vit entrer et tout de suite, alla lui montrer les plus belles pièces de sa collection. Il y en avait de multiples sortes, toutes plus belles les unes que les autres. Des robes, des dentelles, des anglaises dans les cheveux, elles étaient sublimes. Cependant c’est une poupée dissimulée sur la plus haute étagère et qui avait l’air si seule qui attira son attention.

Annabitch
La boutique de jouets de Mr Louis

Seule, dans sa boite en carton vieillie par le temps «Annabelle» c’était son nom, l’attendait.

  • Je voudrais celle ci, là haut, toute seule et qui me ressemble.
  • Annabelle ?
  • Oui je crois, je crois que c’est Annabelle que je veux.
  • Je suis désolée ma jolie mignonne mais Annabelle n’est pas à vendre.
  • Oh, je suis si déçue, c’est elle qu’il me faut. Si elle n’est pas à vendre, peut être pourriez vous me la laisser en pension ? j’habite en face et je m’en occuperais du mieux du monde.
  • Oh je le sais bien ma mignonne. Tu sais, ce n’est pas tes mauvais traitements que je crains, mais les siens. Cette poupée cache une légende que je m’abstiendrai de te révéler.
  • Ah, ah bon… enfin ce ne doit pas être si terrible, elle est si jolie, elle ne ferait pas de mal à une mouche.
  • Crois moi, belle enfant tu n’as pas envie de le savoir.

Cécile regarda une dernière fois la poupée tant désirée, si jolie et mignonne, et cru un instant divaguer. Elle aurait juré que la statue de cire lui avait fait un clin d’œil avant de reprendre son calme inanimé.

Cécile pensait nuit et jour à la poupée de cire, tous les soirs elle jetait un œil à la devanture du magasin et apercevait l’objet convoité dans la vitrine. Et tous les soirs la poupée lui faisait un clin d’œil. Elle savait très bien que son imagination lui jouait des tours, mais elle s’en accommodait avec une joie naïve et fraîche.

Un soir cependant,  lorsqu’elle observa la poupée, ce qu’elle vit l’intrigua plutôt. En place de poupée sagement rangée dans sa boite, elle ne vit qu’une boite vide.

Pensant au cambriolage, elle descendit à la hâte, tout juste vêtue de sa robe de nuit, et se rendit à la boutique. Quelle ne fut pas sa surprise quand elle découvrit que la porte de l’échoppe était ouverte.

Timide, elle entra, et fut surprise d’observer que cet endroit avait changé, partout au sol des lumignons traçaient un chemin, et toujours pas de trace de la poupée. Curieuse elle suivit l’allée de bougies qui donnait sur une porte cochère entrouverte sur un escalier qui descendait vers ce qui devait être la cave.

Cécile, qui ne se doutait pas alors de ce qu’elle allait trouver dans le sous sol, saisit la lampe tempête qui avait l’air de l’attendre et descendit l’escalier.

Au fur et à mesure qu’elle s’enfonçait dans la pénombre des bruits lui parvenaient qui lui étaient complètement inconnus. Elle cru d’abord à un entrainement sportif intensif tant les soupirs étaient nombreux, mais elle entendit des voix. Des voix masculines et féminines et qui réclamaient d’y aller plus loin, plus fort, plus vite. Et encore, et plus, et qui incitaient au lâcher prise.

Cécile se montre très intriguée de ce bonheur moite qui montait de l’alcôve sombre et secrète.

Presque arrivée à la dernière marche de l’escalier elle s’arrêta net. Anabitch Fucking Doll était debout face à la pièce obscure. Soudain éprise d’une envie subite, Cécile se saisit de la poupée et la serra fort dans ses bras. Mais tout à coup l’être de cire s’anima et saisit le visage de Cécile pour déposer un baiser langoureux sur ses lèvres chastes. Effrayée elle lâcha la poupée qui atterrit debout sur ses deux tout petits pieds leva la tête vers la jeune femme avant de lui sourire pleinement et de l’inviter à rejoindre la cave d’un geste du doigt.

Terrorisée par ce qui n’était visiblement plus de l’imagination Cécile jeta un regard à la joyeuse fête qui était donnée au sous sol, avant de détaler à toutes jambes vers son cocon aseptisé et prude.

Elle tourna tant et plus avant de trouver le sommeil, car elle se repassait tout en boucle, l’escalier, les bougies, le baiser de la poupée, et les cris… jusqu’à cette image gravée à jamais dans sa tête. Des corps nus qui copulaient, des bêtes soumises à leurs instincts les plus primaux, c’est ce qu’on lui avait appris.

Cependant au fond d’elle même elle commençait à douter de l’enseignement qu’elle avait reçu, il semblait se dégager tant de plaisir de tout ce bazar…

Cécile finit par s’endormir, rompue de fatigue. Lorsqu’elle se réveilla, elle ne pu que constater qu’elle n’avait pas rêvée… Elle, dans son sommeil, avait commencé à se toucher, se caresser, et c’est prise d’un orgasme, un tout premier qu’elle venait de se donner, qu’elle ouvrit les yeux, sur un jour tout neuf. Les doigts trempées d’une vie toute neuve elle aussi.

Cécile sentait que désormais tout serait différent. Elle savait que cette soirée avait déclenché des choses et semé en elle le doute ainsi que peut être la débauche. Elle se rendit chez Monsieur Louis bien décidée à tirer au clair cette histoire de poupée. Ce dernier ne voulu rien entendre, il nia en bloc tout ce que Cécile disait avoir vu la veille, et refusa de lui laisser la poupée. Cécile était déçue, elle regarda à nouveau dans la vitrine, lorsqu’elle vit très nettement Annabelle tourner la tête vers elle et lu sur ses lèvres « emporte moi ». Sans rien comprendre à ce qui était en train de se passer, Cécile envoya monsieur Louis lui chercher un objet au fond du magasin, et profita ainsi de son absence pour dérober la poupée afin de la ramener chez elle.

Plusieurs jours passèrent sans que Cécile ne sorte de chez elle, elle n’avait d’yeux que pour son Annabelle, elle travaillait et s’occupait de son jouet, et la nuit ses rêves étaient emprunts de la chaleur  des histoires humides qui peuplaient son imaginaire depuis cette fameuse nuit…

Elle ne rêvait plus que de sexe, et se réveillait chaque matin soumise aux soubresauts de ses orgasmes multiples.

Et toujours Annabelle se tenait face à elle, un sourire indécrochable au coin des lèvres.

Tout commença quand la poupée voulu sortir, Cécile la glissa dans un grand sac et se laissa guider par la petite créature qui vivait maintenant avec elle.

Cette dernière l’emmena d’abord dans une boutique de vêtements sexy et incita notre joyeuse prude à se dévergonder l’apparence. Tout y passa, jupe en cuir, body hyper décolleté, chaussures vertigineuse, maquillage.

Cécile se plaisait dans sa nouvelle apparence de fille pas sage.

Puis Annabelle l’obligea à se diriger vers un café réputé pour sa fréquentation par de jeunes sportifs.

Elle commanda un cola zéro, et assit la poupée à coté d’elle. Cécile avait parfaitement intégré l’aspect irréel de la situation. Elle était guidée par une poupée vivante, et acceptait tout ce qui venait d’elle.

Annabelle montra du doigt trois jeunes hommes à Cécile, et glissa dans sa poche trois petits papiers sur lesquels ont peut lire son adresse ainsi qu’ une heure de rendez vous. Chacun avait une heure différente mais cependant pas très éloignée.

Face à la beauté mi diaphane mi perverse de la jeune femme, aucun des trois invités ne déclinèrent l’invitation.

A 20h00 c’est Frédéric qui frappa à la porte. Un beau brun dans la 30aine, une petite barbe, le cheveux touffu, lunettes, mignon…le gendre parfait.

Il manqua de partir en courant quand il découvrit en bas de l’escalier qui menait à l’apparentement de Cécile, la poupée droite sur ses pieds et qu’il l’invitait à le suivre. Alors, il se dit voila probablement une mise en scène bien rodée.

Il trouva devant la porte une corbeille pleine de préservatifs et de bonbons à la menthe. Il en pris quelques un, entra et vint s’asseoir sur le canapé.

Anabitch Fucking Doll prit place à coté de lui et le regardait d’un air coquin. Frédéric commençait à paniquer de plus en plus et décida de recouvrir la poupée d’un coussin, avant de le prendre violemment en pleine figure. Il découvre une poupée avec un visage rouge de colère. Il se leva d’un bond, voulu partir, quand il aperçu face à lui, la plus belle femme qui lui ait été donné de voir.

Entièrement nue, perchée sur des escarpins vertigineux, la délicieuse Cécile, avait décidé (ou y avait elle était poussée) de s’offrir.

Elle s’approcha lentement de son amant l’invita à se lever et se pressa contre lui sans rien faire de plus. Là elle attendit quelques secondes, jusqu’à ressentir une sorte de pulsion. Elle saisit de visage de l’homme qui était avec elle et l’embrassa également avec la profondeur d’un premier baiser. Elle l’embrassa de partout avec délicatesse et appétit jusqu’à se retrouver près de son sexe. A genoux à ses pieds, elle planta son regard dans les yeux vert émeraude de son invité. Elle avala goulument son sexe, avant de se retirer et d’étouffer un petit rire. Puis de recommencer… Elle le suça pendant longtemps et y prenait beaucoup de plaisir et d’application. Elle voulait bien faire, car elle était curieuse et déterminée.

Quand au bout d’un temps il n’en puis plus, il la supplia de s’interrompre. Il l’a prit dans ses bras et la souleva de terre pour l’amener jusqu’au lit. Il était pleinement conscient de la mission qui l’attendait. Et même si Cécile se débrouillait comme une reine, il connaissait ces rumeurs plus que fondées. Afin de devenir le premier, il fallait que ce soit parfaitement fait.

Il ne prêta pas attention aux divers sextoys étalés sur le lit, il la voulait elle et sans artifice.

Il la déposa délicatement sur le lit, s’agenouilla à son tour au sol et ramena les jambes de Cécile près de lui. Puis il la gouta, il la dégusta, il la mangea, il la dévora.

La fenêtre grande ouverte Cécile faisait de ses cris de plaisirs une mélodie osée et percutante. Sous ses fenêtres tout un tas de Roméo et de Juliette qui auraient rêvé ce soir là de la joindre.

Puis Frédéric releva les jambes de sa belle. Il s’empara d’elle, lentement mais avec force, il la pénétra de tout son long. Puis, il entame une danse d’allers et venues dans l’antre jamais foulé.

Cécile gémissait. Elle accompagnait les coups de reins de son partenaire donnant à chaque pénétration une nouvelle profondeur. Tout deux sont prêt à jouir, lorsqu’ils sentirent un impact sur le lit prêt d’eux. Anabitch Fucking Doll venait de sauter sur le lit, les interrompant tout à fait. Ils crièrent ensemble non pas de jouissance mais de peur.

La poupée sautait sur le lit d’un air excité et montra l’escalier.

Cécile et Frédéric s’approchèrent main dans la main. Dans l’escalier ils découvrir tous les passants, ainsi que les deux hommes qui étaient au café et qui devaient venir les rejoindre. Tous regardaient Anabitch Fucking Doll et Cécile, et tous tels des Zombies du sexe étaient en train de se masturber. Ils répétaient en chœur et d’une voix sourde Céxcile, Cexcile….

Les deux amants du soir se regardèrent. D’un élan commun se jetèrent sur Anabitch Fucking Doll. Cécile saisit la poupée qui se débattait.  Frédéric tenait la porte close, qui subissait les assauts des zombites qui voulaient baiser.

Annabelle jeta la poupée par la fenêtre. Elle atterrit sur ses pieds et regarda Cécile avant de lui faire un doigt.

La poupée était en colère, mais Cécile et Frédéric tranquilles, et ils purent alors terminer ce qu’ils avaient commencé auparavant.

Enfin c’est ce qu’il crurent. Bientôt de la rue s’élevèrent des cris de jouissance multiples. Des cris semblables à ceux que la jeune fille avait entendu dans la boutique de jouets. Lorsqu’ils regardèrent par la fenêtre, ils virent une orgie monumentale sous leurs yeux. Peut être prêt d’un millier de personnes en train de baiser les uns avec les autres.

Seul devant sa boutique devant une affiche à vendre pour cessation d’activité on sent Monsieur Louis dévasté. Il appelait en vain sa poupée, qui ne voulait pas revenir à la maison.

La malédiction du sexe qui s’abattit sur la petite ville de la Seyne-sur-Mer ce soir là dure encore. La petite poupée trainerait encore ses goûts pour la luxure non loin de la zone industrielle du camp Laurent.

Gardez l’œil car Anabitch Fucking Doll rode, pour le meilleur et pour le jouir.

Un récit de @OlgaIvanov – Natachaneurysm