Ultimate Blowjob

«Ceci n’est pas une Pipe» disait René Magritte, en présentant son tableau représentant une pipe. Mais rassurez vous, nous ne sommes pas là pour parler du mouvement Dadaïste. Nous parlons bien de fellation, ainsi que de la soirée Ultimate Blowjob… un peu plus bas dans cet article.

Jeudi Prochain aura lieu la soirée Ultimate Blowjob à la Chrysalide. Autrement dit, ce soir là, aura lieu l’élection de la libertine la plus appliquée à passer l’Oral. Ainsi, je n’ai pas pu résister à l’idée de vous faire un petit point sur la pipe ainsi qu’une petite rencontre avec nos participantes. A vos marques ! Prêt(e)s ? Sucez !

Histoire d’une pratique ancestrale :

A votre question « Oui mais est ce que la pipe est une pratique sexuelle récente ou non ?». Je vous répondrai que non. Bien qu’on ne semble pas trouver de peinture rupestre représentant des actes de fellation (la où on peut trouver des pénétrations par millier, avec humains et animaux, l’homme, ou la femme de cro-magnon ne serait donc pas un pro du préliminaire) on trouve dès l’antiquité des représentations diverses de suceurs ou suceuses…

Au temps de l’Egypte l’antique :

Cléopâtre aurait fréquenté les bordels pour parfaire son art, ce qui lui valu entre deux pyramides, le surnom de Grande Bouche, ou de Bouche d’Or (Dixit César). Il paraitrait même qu’elle se serait fait la main (ou la bouche donc) sur plus d’une 100 aines de soldats. Il n’a cependant été fait aucune correspondance entre sa passion secrète ainsi que le fait qu’elle aimait les bains de lait…

En Inde Antique :

A l’intérieur des temples indiens, se trouve des sculptures représentant des orgies. Ainsi, les scènes de fellations y sont monnaie courante.

Chez les Romains :

Chez les romains la Fellation à une connotation un peu curieuse. Se faire sucer c’est bien, mais sucer c’est vraiment mal…. (oui on a donc un léger soucis). Comprenez par là que le fellateur (celui qui suce, ou à qui on prend la bouche) se voit considéré comme une personne misérable. La où celui qui pénètre la bouche est l’homme viril, celui qui a le pouvoir. Ainsi les fellations sont quasiment exécutées par des femmes, souvent des esclaves ou des prostituées, voire de très jeunes hommes de même condition. A noter qu’à cette époque on ne pratique pas le cunilingus car cette pratique est vraiment très mal vue. «Attend on va pas se soumettre à une femme non ?» Bah oui voyons donc…

Ailleurs en d’autres temps : 

Par la suite la pipe passe au rang du tabou absolu. Dans certains pays pratiquer la fellation, serait au même titre que la sodomie passible de peine de mort. Et oui le Clergé étant passé par là, du moyen âge au XXème siècle on ne suce plus (enfin ça c’est ce qu’on veut nous faire avaler). Disons qu’au sein du couple, il ne vaut mieux pas s’amuser à faire cela car si monsieur ne craint pas grand chose, madame en l’occurrence risque le châtiment de mort, bah oui attend la dame veut tester des choses sexuelles, elle a oublié la gourgandine que le sexe ne sert qu’à procréer. C’est en rependant ces peurs autour des différentes pratiques sexuelles, que la sexualité au sein du couple se retrouve réduite à la pratique reproductrice du Coït. Cependant les bordels eux ne désemplissent pas et on y pratique allègrement la fellation.

Ainsi, il faudra attendre le XXème siècle pour que les mœurs se libèrent.