Monsters of Sex : Live Freak Show

Monsters of Sex : Live Freak Show

Je ne me souviens que de quelques couleurs, du rouge, du bleu, du doré, d’un clown maladroit. Des deux jeunes siamois de peau avec lesquels on s’amusait à jouer. Je me souviens également de l’ouvreuse si jolie dans sa vareuse rouge et dorée. Et de la mère tenancière de ce grand cirque perdu au milieu de nulle part. Mais qui s’érigeait fier, au cœur du désert. Et qui attirait les foules de curieux.

Je me souviens qu’il n’était pas très loin de notre maison d’alors et que j’y passais tous les soirs après l’école.

Egalement du jour où nous avons déménagé.

Ainsi que de la promesse faite alors de revenir un jour…

Ce jour c’est aujourd’hui.

Sur la route du souvenir je ne suis pas venue seule. Je n’ai eu aucun mal à convaincre mon partenaire in crime, mon mec quoi, Karl. Toujours dans les mauvais coups, le road trip alternatif dont le point de chute serait le vestige d’un cirque sans doute abandonné au milieu du désert, avait tout pour séduire l’artiste maudit qui partageait ma vie et mon lit depuis quelques années.

C’est après avoir avalé quelques centaines de kilomètres de route, flippé plus d’une fois d’être en panne d’essence, dormi dans un motel pourri, baisé dans les toilettes d’une station service, vu bottes de paille sur bottes de paille roulant au vent comme seul signe de vie pendant des pelotes de miles, que nous arrivons enfin dans le minuscule village.

Plus aucune affiche n’indique le cirque Magic qui m’avait fait si longtemps rêvé, plus rien. Karl lui est aussi heureux que je suis dégoutée, car il sait qu’il va faire le plan urbex de sa vie. Le vieux cirque, il le voit, avec des accessoires oubliés, le reste d’une statue brulée… la vieille caisse enregistreuse, et le chapiteau en lambeaux. Il se l’imagine et se voit rentrer en France, triomphant avec ses images magnifiques. Des fantômes de l’abandon.

Mais…

Un tract venant se coller à la vitre de notre 4×4 va nous ramener une toute autre réalité sur ce que ce cirque est devenu.

Le flyer ressemble peu ou prou à celui qui était collé dans mon cahier de textes d’écolière parfaite, du rouge du bleu du doré, un chapiteau… et l’inscription Magic Circus…

Pourquoi alors, s’il n’avait pas disparu, avait il cessé toute publicité, était il comme endroit non gratta, lui alors dont la gradeur rayonnait partout ?

Ce n’est qu’en retournant le tract que j’eu la réponse que je cherchais.

En toute lettres on pouvait lire «Magic Circus, every night, from Thursday to Sunday, Monsters of Sex : Live freak Show»

Monsters of Sex : Live Freak Show

Quelques silhouettes dont je devinais sans peine la femme à barbe, l’homme fort, des siamoises, une sirène, et encadrant la troupe deux jeunes hommes, dont le visage me rappelait étrangement celui des siamois de peaux de mes jeunes années.

  • Oh putain trop bien, s’exclame Karl en m’arrachant le tract des mains, j’ai toujours voulu mettre les pieds dans une foire aux monstres… Bon Sisley, c’est sans doute à des kilomètres de ce que tu voulais me montrer, mais la petite fille a bien grandit, et s’est bien dévergondée, alors qu’est ce qu’on attend ? on y va.
  • Karl, je sais pas, tu sais ces monstres qu’on expose dans des box, pour voir leurs talents… je sais pas trop. J’imagine les vieilles statues de cires pourries sur des tourniquets rouillés… Je sais pas.
  • Sisley, tu as envie d’y aller ? Avoue qu’au fond de toi, il y a cette part de curiosité malsaine qui te demande comment on peut allier l’idée des monstres de foire et du sexe…
  • Bon… soit, j’avoue, j’ai envie de savoir. Et après tout, on est obligé de rien. On peu juste… regarder.
  • Oui c’est le propre du show, on est censé regarder. Tu pensais à quoi coquine ?
  • A rien, Karl, à rien.

En grandissant j’avais souvent fantasmé sur les frères siamois, aussi creepy que cela puisse paraître, mais j’étais intriguée. Ils venaient souvent me visiter dans mes rêves érotiques et étaient responsables de bien des troubles…

Il est 21h quand nous arrivons devant l’entrée du terrain/désert vague où se trouve le cirque… Nous traversons les premiers contrôles, pour un peu on se croirait au burning man, ou à coachella. Quelques voitures sont devant nous, tout est incroyablement silencieux. Nous roulons, nous passons les check point, nous roulons, nous roulons, jusqu’au moment ou au lointain, niché entre deux rocs de pierre ocre, le chapiteau. Majestueux, lumineux, perçant la pénombre, et la ritournelle.

Je n’ai d’yeux que pour lui, pour ce lieu chargé de souvenirs. Il grandit, grandit, à mesure que nous approchons. Karl gare la voiture.

Sur l’entrée du cirque un immense œil en néon, et des silhouettes des stars du soir. Nous allons pénétrer l’endroit mystique, Karl et moi échangeons un regard mi amusé mi excité. Deux femmes magnifiques et très peu vêtues nous font entrer, en nous remettant un sac, contenant, du popcorn, une barbe à papa, des capotes (des capotes ?), ainsi que du gel pour les mains, un cockring, des sucettes et autres joyeusetés.

Nous entrons, quand l’une d’entre elle me prend par la main, et m’indique … « No For You little Sisley , this is this way, VIP corner please »

  • Laisse toi aller Sis, fait comme si de rien n’était, comme si tout était absolument normal.

Comment pouvaient t’elles savoir qui j’étais, ça je n’allais pas tarder à la savoir.

Noir total soudain

Bruit de ritournelle

Pétard

Fanfare

Et la piste aux étoiles s’illumine.

« Welcome Vilkommen, Bienvenue. Au Magic circus.

Ce soir, exceptionnellement, nous tenons, Mon frère et moi,

A souhaiter la bienvenue, et à nous exprimer en francais,

Pour une amie d’enfance, Sisley

_____ Pour la discrétion on repassera______

Ce que tu vas découvrir ce soir, est à 10000 lieues du cirque où tu venais jouer étant petite

Ce que tu vas découvrir ce soir est étonnant

Magique

Mystérieux

Mystique

Voluptueux

Tragique

Sexy

Et tellement plus.

Bienvenue Sisley, et vous cher public

Au Monster of sexe, le live freak Show des Frères Chrysa »
Monsters of Sex : Live Freak Show

ELIPSE/ Le temps suspendu, détendu, étendu/ Nous sommes Tard, beaucoup plus tard.

Les frères Chrysa, sont bien ces deux siamois de peau avec lesquels je jouais quand j’étais petite. Ils détiennent aujourd’hui le cirque le plus sulfureux de tous les états unis. D’abord parce qu’il fait parler les envieux, et les détracteurs, ensuite parce qu’il permet à chacun de vivre ses fantasmes. Enfin parce que les spectacles qu’il propose sont sans doute les plus originaux et inattendus que j’ai pu voir jusqu’ici.

Karl et moi, faisons le tour des box. On y rencontre l’incroyable Gorda, femme à barbe si magnifique, elle nous raconte comment elle a trouvé refuge ici. Elle peut exprimer toute sa beauté dans des danses lascives sans être jugée ni catégorisée…

Nous croisons les siamoises, que l’on croirait toute droites sorties du Big Fish de Tim Burton,  et dont on raconte que l’une ressent les émotions de l’autre et vice versa. Immédiatement je me demande comment elles vivent l’intimité… Si l’une jouit , le corps de l’autre est il soumis aux mêmes sursauts ?

L’homme au sexe le plus gros du monde, dont l’engin, doit mesurer 1M50 de long et 18 cm de diamètre. Il pose toute la soirée le sexe reposé sur une enclume… Postiche ou réalité,… on s’en fout, le faux semblant est si vrai qu’y croire me suffit. 

Les hologrammes, dernière création des frères Chrysa… Une salle entière peuplée d’hologrammes, de tes fantasmes les plus fous. L’attraction est si bien faite qu’on se croirait touchés, effleurés ou tellement plus par toutes ces figures, star, voisins… Qui t’ont fait fantasmer dans ta vie.

Puis aussi quelques femmes panthères qui déambulent à quatre pattes, si gracieuses, si chattes, si miaou. L’homme à la langue la plus douce du monde, dont la réputation n’est plus à faire, et qui à une salle dédiée au cunnilingus. Un couple de clown et ses accessoires, ainsi qu’une femme aux doigts de fouet
Monsters of Sex : Live Freak Show

ELIPSE/ LA nuit noire, plus personne dans les lieux, presque.

Nous attendons Karl et moi notre tour pour l’attraction du Grand show.

De cette attraction dont nous ne savons rien, mais dont nous percevons les cris de jouissance multiples et tonitruants.

Ils nous parviennent tel un chant d’envoutement. Bientôt on invite Karl à prendre la file de droite et moi celle de gauche. Bientôt nos mains se quittent, nous n’avons que le regard comme contact.

La grande salle est coupée en deux par un miroir, Je vois Karl il me voit. Mais nous ne pouvons, ne pourrons pas nous toucher.

Nous nous jetons sur la vitre, paume contre paume, bouche contre bouche, mais séparés par le verre. Nous nous embrassons sans nous toucher, comme un au revoir, comme un a bientôt.

Rapidement nous comprenons à quelle sauce nous allons être mangés…

Dans la pièce de Karl toutes les femmes du cirque : Gorda, les siamoises, les femmes panthères, la femme aux doigts de fouets, et les hologrammes de Scarlett Johanson ainsi que Pénélope Cruz.

Dans ma pièce, tous les hommes du cirque, tous sans exception sont là avec moi, et quelques hologrammes, tous inconnus, si ce n’est celui de Jason Momoa.

Nous nous regardons Karl et moi prêt à savourer ce qui va nous être offert.

Les panthères s’approchent de lui et lui lient les poignets ainsi que les chevilles sur une croix de St André en néon. J’ai l’impression de voir mon homme dans un videoclip des années 80 et j’adore.

Elles s’approchent, le caressent, l’embrassent, tentent de le déshabiller… Ce qu’il reste de boutons, fermeture éclair, dernier morceau de tissus résistant est ôté d’un coup de fouet cinglant de la femme fouet…

Karl tressaille et bande déjà bien plus que de raison. Je sais qu’il aime être vu, et qu’il aime être au cœur des attentions.

Alors que les deux panthères sont au bouche à queue lui prodiguant une fellation féline à deux bouches, les deux siamoises l’entourent, l’embrassent. 4 femmes sont littéralement sur lui, avec lui. Elles le touchent, le lèchent, le goutent.

Gorda, elle, danse sur une barre de Pole dance, tandis que la femme fouet fait claquer ses doigts de cuir sur les fesses rebondies de mon homme.

J’observe son visage et les tressauts de son corps. J’observe avec une excitation non feinte le jeu des hologrammes autour de lui, l’espagnole et la star de ciné, il essaie de les attraper, elles tournent autour de lui, s’agenouille, le suce en virtuel.

C’est un manège orgiaque sans fin, en réel et en fiction.

Un manège des corps aussi étonnants soient ils.

Monsters of Sex : Live Freak Show

…/…

J’essaie de regarder Sisley,  je dis j’essaie car j’ai du mal à me concentrer tant toutes les femmes qui vont et viennent autour de moi sont douées… Et j’ai embrassé Scarlett, incroyable.

Les yeux sur Sisley tant que je peux, elle est a présent agenouillée près de l’homme fort, tandis que les autres regardent avec moi la scène.

Il est nu dos à elle et se laisse caresser coté fesses, de dos quoi, Sisley adore les fesses. Elles pourraient en regarder toute la journée, elle le caresse, le mordille, l’embrasse. Puis l’homme fort se retourne. Sisley fait un pas en arrière. En effet, il s’agissait bien d’une postiche tout à l’heure. Cependant,  force est de constater que Sisley n’est pas avaleuse de sabre, et que ce sexe, elle ne pourra jamais l’avaler.

Qu’à cela ne tienne, je la vois s’appliquer à lustrer un à un les nombreux centimètres de l’énorme engin de l’homme fort. Elle y passe du temps, tant et si bien que je ne me rends même pas compte que je suis a présent détaché, allongé sur un lit avec 6 femmes autour et sur moi…

Ouah mais comment c’est possible ?

Bon je les laisse faire, même si les fesses de l’adorable panthère qui s’agitent sous mes yeux alors qu’elle s’empale sur moi, tout en embrassant une des siamoises m’empêchent de me concentrer.

Un instant d’inattention et ma belle est sur un piédestal tournant, entre ses jambes l’homme à la langue la plus douce du monde est en train de dévorer ma douce, alors que de ses mains habiles elle branle le propriétaire et de l’autre un hologramme.

C’est un tourbillon sans fin, ne pas vraiment la voir, ne pas la toucher, la savoir prise par d’autre la sous mes yeux, servir de dessert à plusieurs femmes. Le tout sous les lumières des projecteurs, ça n’a pas de prix.

L’attraction du grand show du Magic Circus a ce je ne sais quoi d’absolument débridé, et de libre.

Je voudrais la serrer dans mes bras.

Je voudrais le serrer dans mes bras.

Incroyable de penser ma présence sous ses yeux complètement soumise à la danse des chairs indolentes.

Les sexes prennent, les cuisses s’ouvrent puis se frôlent, les corps s’imbriquent, les figures d’airain en 2.0 se mélangent aux corps réels faits de fluides et de muscles.

De l’autre côté de la vitre je ne vois plus Karl, la buée à tout recouvert. Il en est pareil de l’endroit où je tente encore de garder un semblant de prestance…

J’entends les cris. La jouissance multiple et profonde à laquelle je prend part. J’entends également les fouets ainsi que les chants. Je vole de corps en corps. Je me trouve sous et sur, je suis le corps oublié aux plaisirs, et l’âme conquise du désir.

Vous raconter avec force et détail comment nous avons l’un et l’autre été baisés ce soir là n’aurait aucun intérêt…

En revanche, si la description entre coupée d’impression vous a donné envie de pousser la porte du Magic Circus alors j’ai tout gagné.

Soyez curieux, entrez, on murmure à mon oreille qu’une soirée se prépare. Ainsi le 24 mars prochain, l’attraction Monsters of Sex : Live Freak Show sera peut être de la partie…

Alors curiosité éveillée ?

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